Grande révolution dans le domaine du confort, les chauffe-eau existent sous plusieurs versions et différentes gammes grâce aux choix énergétiques qui permettent de produire de la chaleur. Ces appareils deviennent indispensables en temps de froid pour assurer le maintien d’une hygiène parfaite dans le foyer notamment pour ses occupants. Ils se propagent même au niveau des locaux et établissements habitables, publics ou privés. Aujourd’hui, ils sont même adoptés en toute saison en raison d’un préréglage qui peut être modifié à souhait, selon la température ambiante et celle recherchée. En fonction des ressources en énergie disponibles, électrique ou à gaz, la mise en place et le déclenchement d’un système de chauffage de l’eau sont à la portée de chaque bricoleur bien averti et informé des grandes opérations comme des détails à respecter.
Quel que soit le type d’appareil à installer, son aménagement commence toujours par la détermination de l’endroit pouvant l’accueillir et une préparation minutieuse pour sa fixation proprement dite. Surviennent ensuite les différents raccordements nécessaires pour l’alimentation en eau, froide et chaude, entre le réseau, le chauffe-eau et la robinetterie. Il arrive fréquemment que des ajustements soient nécessaires avant d’effectuer les réglages indispensables à la mise en marche de l’appareil.
La phase préparatoire pour l’installation d’un chauffe-eau
Un chauffe-eau est généralement imposant par sa taille. Ainsi, il devra se placer dans un endroit discret pour laisser un maximum d’espace à toute la famille. Dans un grenier ou bénéficiant d’un aménagement sur mesure au plafond pour les plus grands modèles, l’installation peut conduire à isoler la toiture et le système de canalisation pour optimiser les opérations de chauffage et limiter les pertes de température.
Pour des dispositifs de taille plus raisonnable, ils peuvent se dissimuler facilement sous un évier. Dans tous les cas, il est préférable que l’appareil soit disposé aussi près que possible des robinets. Afin d’éliminer tout danger et toute fuite potentiels, la mise en arrêt de la circulation de l’eau constitue un préalable important.
Le chauffe-eau à gaz
Reconnu comme le plus économique d’entre tous les modèles, le chauffe-eau à gaz exige pourtant un raccordement au réseau gazier pour être installé. Dans un cas favorable, identifiez vos besoins en comptant le nombre de robinets à alimenter et la quantité d’eau chaude maximale qui vous est nécessaire. A titre indicatif, un appareil pouvant débiter de l’eau à 40°C à raison de 5 litres par minute conviendrait pour pourvoir de l’eau chaude à un seul évier ou lavabo. Une capacité de 10 litres par minute est requise si vous voulez approvisionner à la fois un évier, un lavabo et une douche ou une baignoire. Si vous y ajoutez un second lavabo, un appareil ayant un débit de 13 litres à la minute sera nécessaire et optez même pour le 16 l/min si vous incluez la baignoire et la douche ensemble.
Comme ce genre d’appareil à gaz est hautement explosif, une sécurité atmosphérique servant de détecteur de monoxyde de carbone doit y être intégrée. De plus, comme il ne peut fonctionner que grâce à la combustion d’un mélange gaz-air, le local doit disposer d’au moins d’un conduit d’air de 150 cm². Le produit rejeté par cette combustion doit ensuite être évacué, généralement par une cheminée dont l’extrémité extérieure, munie d’un élément terminal spécial, se trouve au dessus du niveau du toit.
Après, le chauffe-eau peut être fixé au mur suivant l’axe de la cheminée pour garantir une évacuation correcte et complète des déchets gazeux. Il suffit alors de relier l’appareil nouvellement installé au réseau de gaz, à la canalisation d’eau froide et au conduit d’eau chaude en serrant les vis conçues à cet effet. Une clé à molette avec des dentures correctes ou une clé plate appropriée sera l’outil idéal. De plus, prévoyez une bande de téflon ou du fil acrylique pour les filetages. Il faut savoir qu’un raccord bien étanche ne laisse aucune fuite d’air notamment à travers une eau très savonneuse qui lui est aspergé.
Le chauffe-eau à accumulation
Fonctionnant à l’électricité, ce type d’appareil a la particularité de ne chauffer que l’eau utilisée, d’où l’appellation chauffe-eau instantané. Cependant, les pertes de température peuvent être plus fréquentes surtout si les raccordements sont trop longs ou si plusieurs robinets fonctionnent simultanément.
Avec sa grande réserve d’eau, il se place généralement contre un mur par vissage direct ou à l’aide d’un collier préalablement fixé à l’horizontal. Un niveau à bulle vous sera très utile pour une vérification. Par ailleurs, deux conduites d’eau assurant respectivement l’entrée d’eau froide et la sortie d’eau chaude seront alors ajustées à la robinetterie en utilisant un coupe-tube. Pour permettre un raccordement parfait, pensez à laisser un centimètre supplémentaire avant la découpe. N’oubliez pas non plus le troisième tuyau qui dessert exclusivement le robinet en eau froide via le réseau de distribution d’eau. Pour ce faire, une clé de lavabo pourrait vous être utile.
Ces ajustements accomplis, procédez aux raccordements des conduites en vissant les écrous disposés à cet effet. Vérifiez systématiquement l’étanchéité de chaque raccord. Si des fuites persistent, vous pouvez resserrer les joints ou remplacer les éléments défectueux. En outre, avant de connecter le chauffe-eau instantané au secteur ou par un branchement fixe, une purge des différentes canalisations s’avère nécessaire. Pour ce faire, une coulée constante de l’eau froide s’accompagnera d’une ouverture suivie d’une fermeture de la vanne d’eau chaude.
Le chauffe-eau électrique
Ce genre d’appareil est plus simple à installer. En outre, la capacité des ballons d’eau varie selon les versions : 10 à 15 litres pour un évier ou un lavabo, 75, 100 ou 200 litres pour une famille nombreuse. Il est alors primordial d’estimer convenablement vos besoins en eau chaude.
Les modèles les plus imposants ont des colliers ou un support spécifique pour les soutenir. Le mur sera alors percé à l’aide d’une perceuse-visseuse, sans fil de préférence, pour recevoir le support. Des chevilles y seront implantées pour accueillir les boulons de fixation qui seront serrés à l’aide d’une clé à cliquet après que l’emplacement du support soit parfaitement ajusté. Le chauffe-eau se glissera alors à l’intérieur et fixé à son tour.
Sur les points de raccordement, il est indiqué de placer du téflon pour une parfaite étanchéité. A l’entrée de l’eau froide, l’appareil accueillera en plus le groupe de sécurité fourni qui permettra de dégager le trop-plein lors d’une surpression dans la cuve à travers un siphon terminé par un tuyau. Si le modèle choisi n’en comporte pas, vérifiez si le fabricant vous recommande une évacuation par une troisième vanne sur le robinet, lequel devra être remplacé en conséquence.
Il est temps de relier le chauffe-eau au robinet en adjoignant les éléments correspondants au moyen des tuyaux dont les longueurs s’ajustent par des coupe-tubes. Il est également possible de recourir à des tubes flexibles au cas où l’appareil se trouve à proximité du robinet. Aux termes de ces opérations, il convient de réaliser un raccordement fixe sur le circuit électrique en alimentant les trois brins électriques de 2,5 mm² contenus dans le capot de protection au moyen d’un domino. Si le chauffe-eau se situe au dessus de votre baignoire, exigez la mention IP25. Autrement, une protection IP24 garantit votre sécurité.
Finalement, procédez au réglage de la température en manipulant délicatement le thermostat après avoir expulsé l’air des conduites et rempli le ballon d’eau. Un bain ne nécessitera qu’une température de 50 à 55° alors qu’un dispositif de lavage tel qu’un évier requiert un intervalle de 60 à 65°.
Pour l’entretien de la résistance et du thermostat, une mise hors tension du circuit est indispensable. Vous devez alors fermer la vanne d’eau, ouvrir le trop-plein et le robinet d’eau chaude afin de vider le réservoir. Débranchez ensuite les fils en prenant soin de les différencier les uns des autres pour arriver aux démontages de ces deux éléments. Après un nettoyage à la brosse, trempez-les dans une solution d’eau et de vinaigre également proportionnés qui servira à les détartrer. Cette opération s’effectue normalement tous les deux ans.